L'équipe...

24/04/09

Foot - L1 - 33e j. - Lyon n'a plus le choix

La finale de la Coupe de la Ligue entre Bordeaux et Vannes, samedi, fractionne la 33e journée en trois temps. L'Acte Premier, dès vendredi (20h30), offre un duel entre Lyon, ancien leader en quête de rebond (3e), et le Paris-SG, outsider pour le podium (4e). En cas de victoire à Gerland, les joueurs de Paul Le Guen doubleraient leur adversaire du soir.

La chute du roi se précise. Elle n'est pas encore considérée comme une fatalité. A Lyon, la déception engendrée par la défaite concédée à Bordeaux (0-1), dimanche, a laissé place à la conviction qu'un huitième titre restait jouable. Cette certitude affichée plus ou moins ostensiblement est compréhensible de la part d'un septuple champion de France, touché dans son orgueil. Elle n'efface pas d'un coup de gomme le sentiment inexorable de fin de règne qui entoure les joueurs de Claude Puel depuis quelques semaines. A six journées du terme, à quatre points du leader marseillais, l'Olympique lyonnais n'a plus son destin en main. Même une qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des champions est devenue un acquis incertain. Le Paris-SG, son adversaire à Gerland, peut lui passer devant en cas de succès.

Pour les Lyonnais, ce scénario a toujours été assimilé à un film bien trop mauvais pour être tourné. Leur incapacité à s'imposer à domicile -deux victoires lors de leurs neuf derniers matches- a quelque peu changé la donne. Sur le papier et de par son expérience, l'OL reste évidemment supérieur au club de la capitale. Le déficit technique et la pauvreté offensive affichés depuis quelques journées sont des carences suffisamment flagrantes pour accorder un certain crédit aux ambitions parisiennes. Lyon doit changer sa manière jouer. Cela passe-t-il par un changement de système ? «Cela nous appartient. Vous verrez l'équipe qui débutera», a répondu Claude Puel. Le technicien se montre par ailleurs peu séduit à l'idée de resserrer son groupe. «Je n'en vois pas l'utilité».

Paris veut «gratter quelque chose»
La journée étant tronquée en raison de la finale de la Coupe de la Ligue, l'OL peut mettre la pression sur les Girondins dont le déplacement à Rennes a été repoussé au 29 avril, mais aussi sur Marseille qui se rendra à Lille, dimanche. Pour le Paris-SG, l'objectif est de s'installer sur le podium et accessoirement de se relancer dans la course au titre. «On est là pour gratter quelque chose, pour une place éventuelle en Ligue des Champions», confirme Le Guen, qui se refuse cependant à parler du titre. Le technicien n'a pas oublié que son équipe a rarement répondu présent contre les cadors du Championnat durant la deuxième partie de saison (défaites contre Bordeaux, Marseille et Toulouse). Il connaît aussi la difficulté de s'imposer à Gerland où le PSG s'est incliné ces trois dernières années. Mais comme toutes les séries ont une fin...

Alain Bernard a beau déjà être qualifié pour les Mondiaux de Rome, il n'a pas fait dans la modération en devenant jeudi à Montpellier le premier homme à nager le 100 m en moins de 47'' (46'94). Derrière le champion olympique, il y a beaucoup d'envieux pour décrocher l'unique quota restant pour Rome.

J'ai vu ça c'est impressionnant o_O

FEDERER POWWWWWWWA

Federer a vaincu l'autre gros *** de Nadal sur terre battue.

Federer on t'aime

Pas de discrimination ^^

Lol j'aime pas les *** c'est pas de ma faute à moi

En image le maître



Il faut donc deux hommes pour battre Rafael Nadal sur terre battue : Novak Djokovic et Roger Federer. Après son combat de plus de quatre heures en demi-finales, le numéro 1 mondial a cédé (6-4, 6-4 en 1h26') devant un Suisse, très percutant au service et agressif dans le jeu. Si cette victoire de Roger Federer ne révolutionne pas la suprématie nadalienne sur terre, elle peut débloquer un ressort psychologique dans la tête du Suisse. « Une victoire comme celle-là est une source d'inspiration et de motivation. Je crois toujours en mes chances à Roland-Garros et j'y croirais jusqu'à ma dernière année de carrière», sourit le Suisse, heureux d'avoir stoppé l'hémorragie face à l'Espagnol. Et la manière n'est pas pour déplaire. Le numéro 2 mondial arrête de vouloir battre son adversaire à son propre jeu !

En s'appuyant sur un excellent service autant en premières qu'en deuxièmes balles, il ne recule plus, tente davantage et prend le filet à la moindre occasion (18 montées). Mais le Suisse ne tombe pas dans l'enthousiasme béat. Il a trouvé la clé à Madrid avec un court très rapide et une altitude propice aux attaquants. «Les conditions donnent l'opportunité d'être agressif car il est difficile de contrôler la balle et de tirer des passings », explique Roger Federer qui remporte son premier tournoi de l'année et son premier Masters 1000 depuis Cincinnati en août 2007. Mais cette clé n'ouvre pas forcément la Porte d'Auteuil.

Nadal à bout de souffle
Sans dévaloriser la performance de l'ancien numéro 1 mondial, Rafael Nadal a joué avec son ombre. Moins mobile qu'à l'accoutumée en raison de la fatigue de son match de la veille, il a décliné physiquement au fil de la rencontre et n'a pas réussi à prendre le contrôle de l'échange à l'exception du début de match. Ses seize fautes directes concentrées à chaque fin de set et surtout aucune balle de break sauvée démontrent une certaine usure. Cette semaine, le Majorquin n'a jamais trouvé sa vraie carburation. Il a joué avec son coeur, mais son jeu n'a pas été à la hauteur en raison de l'altitude et de l'accumulation des tournois. Après chaque match, il a évoqué son manque de contrôle et en finale, il a connu les pires difficultés pour relancer l'engagement de Roger Federer et tenir l'échange, un comble.

Même le public ne s'y est pas trompé lors de la remise des prix à l'américaine avec confettis, chèques et voitures sur le court. Les vagues sonores de Rafa ont résonné dans la Caja Magica et le Majorquin a arboré un grand sourire devant le Prince des Asturies. Son grand rival est de retour et finalement, ce n'est pas pour lui déplaire. Il aime le combat et la bagarre. Roland-Garros et ses matches en cinq sets, c'est une autre histoire. «Si je n'ai pas confiance après avoir gagné trois tournois et atteint une finale sur terre, je ne sais pas ce qu'il faut que je fasse, estime le numéro 1 mondial qui n'a pas voulu insister sur la fatigue et trouver des excuses. C'est une saison de rêve pour moi sur terre.»